Anthropologie religieuse
« Anthropos », en grec, signifie l’homme dans son humanité d’être social, et donc dans ses rapports avec les autres hommes. Mais l’homme se définit aussi, et peut-être d’abord, dans son rapport avec son ou ses dieux : il est homo religiosus.
L’anthropologie religieuse, c’est presque toute l’anthropologie, parce que dans l’espace comme dans le temps le fait religieux l’emporte largement sur l’épiphénomène de l’athéisme, qui n’est jamais que l’apostasie d’une partie de l’Europe reniant son patrimoine chrétien, patrimoine culturel, spirituel et moral.
L’histoire des religions ne se confond donc pas avec l’histoire religieuse de l’humanité, mais elles ont un versant commun : des invariants de l’expérience religieuse, des catégories du sacré ; l’idée d’une communication possible avec l’au-delà ; un monde surnaturel où voisinent les anges et les démons, les esprits et les âmes des défunts ; la place centrale du peuple hébreu et de l’Ancien Testament, assumée par le christianisme ; les phénomènes gnostiques, l’islam et ce phénomène asiatique qui s’appelle le bouddhisme.
On ne peut comprendre ni le fait religieux, ni notre histoire, ni même l’homme, si l’on ne dispose pas d’un peu d’outillage et de culture.
Ce site propose et l’un et l’autre sous la forme d’une épistémè à douze entrées distribuée sur les branches de la Ménorah, le candélabre du peuple hébreu.
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